Hommage à M. Paul TREMBLAY
Célébration à la mémoire de Paul Tremblay, 22 août 2020. (Hommage par Mme Graziella Dion) Merci à tous et à chacun d’être là, près de nous et de la famille de Paul, pour se rappeler le chemin parcouru avec lui. Nous disons souvent en parlant de parents ou d’amis décédés qu’ils nous ont quittés. Mais si nous croyons que le corps n’est que le véhicule de l’âme, eh bien, ils sont toujours là, près de nous. Donc, Paul continuera de vivre dans notre mémoire et dans nos cœurs. Tous ceux et celles qui l’ont côtoyé savent qu’il a eu un parcours de vie très difficile. Il a vécu la pauvreté, l’abandon, l’indifférence, la solitude et toutes sortes de douleurs physiques et morales. Jean-Paul et moi, on l’a considéré comme un fils, tantôt s’efforçant de l’aider, tantôt épuisés de l’aider, tantôt révoltés de voir la souffrance s’agripper après lui. Tantôt, on admirait son courage, tantôt on voyait le découragement l’envahir. Toujours, on priait Dieu pour qu’il vienne à son secours mais jamais on a eu l’idée de l’abandonner. A travers tous les écueils, sa foi en une PUISSANCE SUPÉRIEURE lui a donné la force de continuer. Il était toujours prêt à donner, à donner même le peu qu’il avait. Son humour nous surprenait même dans des épreuves parfois difficiles à surmonter. Ses problèmes de santé ont été des occasions pour ceux et celles qui l’entouraient de tirer des leçons de courage et d’acceptation. « SON MODE DE VIE » comme il le répétait si souvent, était le phare qui éclairait sa route et la boussole invisible qui lui indiquait le chemin à prendre. Depuis plus de 40 ans, le fait de s’accrocher à son moment présent lui a permis de ne jamais quitter le chemin de la sobriété et de faire grandir sa spiritualité. Paul était un amant de la nature. Quand il avait la chance de demeurer à proximité d’une forêt ou d’une rivière, il aimait faire de longues promenades pour observer les écureuils et les oiseaux. Il en a gardé d’ailleurs très longtemps dans son appartement de Québec. Il se plaisait à les appeler ses petits amis qui comblaient sa solitude. Il aimait aussi la culture amérindienne. Son logement était orné de dizaines d’objets qui lui rappelaient son passage au village huron et son amitié avec plusieurs membres de diverses communautés autochtones. Toutes les personnes qui l’ont connu ressentaient chez lui un profond désir d’aimer et d’être aimé. A travers les frustrations, la maladie et les injustices de la vie, on pouvait toujours le rencontrer sur le palier du cœur. Le 20 avril, Seigneur, tu l’as ramené vers toi. Merci de nous avoir donné la force, la patience et l’amour pour l’accompagner afin qu’il sente ton amour à travers nous. Il est réconfortant de penser que ton AMOUR l’enveloppe et qu’il est maintenant heureux, pleinement heureux. Salut Paul, on se retrouvera un jour dans l’amour de Dieu! JEAN-PAUL ET GRAZIELLA. PRIÈRE Comme prière, Jean-Paul et moi, avons choisi la voix de nos frères des Premières Nations. Leur poème de bénédiction était la lecture préférée de Paul. Pure comme un matin blanc de décembre, elle saura vous dire mieux que nous, que le temps ne compte pas, la distance non plus quand l’amour est bien enraciné dans le cœur de ceux et celles qui s’aiment. GRAND ESPRIT, Bénis mon regard, qu’il soit clair comme la pleine lune, Bénis mes pensées les plus secrètes, Qu’elles soient pures et franches comme la glace sur le lac, Bénis mon travail, Qu’il soit fécond comme le maïs dressé dans le champ, Bénis ma famille, Qu’elle soit joyeuse comme les loutres et travaillante comme les abeilles, Bénis mon temps, Qu’il coule calmement comme la rivière après la débâcle Bénis mes larmes, Qu’elles soient douces comme celles de l’érable au retour du corbeau, Bénis ma vie, Qu’elle soit à jamais entre tes mains puissantes et généreuses. GRAZIELLA ET JEAN-PAUL.
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