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Hommages

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Hommage à M. Paul TREMBLAY

Hommage à M. Paul TREMBLAY

Célébration à la mémoire de Paul Tremblay, 22 août 2020. (Hommage par Mme Graziella Dion) Merci à tous et à chacun d’être là, près de nous et de la famille de Paul, pour se rappeler le chemin parcouru avec lui. Nous disons souvent en parlant de parents ou d’amis décédés qu’ils nous ont quittés. Mais si nous croyons que le corps n’est que le véhicule de l’âme, eh bien, ils sont toujours là, près de nous. Donc, Paul continuera de vivre dans notre mémoire et dans nos cœurs. Tous ceux et celles qui l’ont côtoyé savent qu’il a eu un parcours de vie très difficile. Il a vécu la pauvreté, l’abandon, l’indifférence, la solitude et toutes sortes de douleurs physiques et morales. Jean-Paul et moi, on l’a considéré comme un fils, tantôt s’efforçant de l’aider, tantôt épuisés de l’aider, tantôt révoltés de voir la souffrance s’agripper après lui. Tantôt, on admirait son courage, tantôt on voyait le découragement l’envahir. Toujours, on priait Dieu pour qu’il vienne à son secours mais jamais on a eu l’idée de l’abandonner. A travers tous les écueils, sa foi en une PUISSANCE SUPÉRIEURE lui a donné la force de continuer. Il était toujours prêt à donner, à donner même le peu qu’il avait. Son humour nous surprenait même dans des épreuves parfois difficiles à surmonter. Ses problèmes de santé ont été des occasions pour ceux et celles qui l’entouraient de tirer des leçons de courage et d’acceptation. « SON MODE DE VIE » comme il le répétait si souvent, était le phare qui éclairait sa route et la boussole invisible qui lui indiquait le chemin à prendre. Depuis plus de 40 ans, le fait de s’accrocher à son moment présent lui a permis de ne jamais quitter le chemin de la sobriété et de faire grandir sa spiritualité. Paul était un amant de la nature. Quand il avait la chance de demeurer à proximité d’une forêt ou d’une rivière, il aimait faire de longues promenades pour observer les écureuils et les oiseaux. Il en a gardé d’ailleurs très longtemps dans son appartement de Québec. Il se plaisait à les appeler ses petits amis qui comblaient sa solitude. Il aimait aussi la culture amérindienne. Son logement était orné de dizaines d’objets qui lui rappelaient son passage au village huron et son amitié avec plusieurs membres de diverses communautés autochtones. Toutes les personnes qui l’ont connu ressentaient chez lui un profond désir d’aimer et d’être aimé. A travers les frustrations, la maladie et les injustices de la vie, on pouvait toujours le rencontrer sur le palier du cœur. Le 20 avril, Seigneur, tu l’as ramené vers toi. Merci de nous avoir donné la force, la patience et l’amour pour l’accompagner afin qu’il sente ton amour à travers nous. Il est réconfortant de penser que ton AMOUR l’enveloppe et qu’il est maintenant heureux, pleinement heureux. Salut Paul, on se retrouvera un jour dans l’amour de Dieu! JEAN-PAUL ET GRAZIELLA. PRIÈRE Comme prière, Jean-Paul et moi, avons choisi la voix de nos frères des Premières Nations. Leur poème de bénédiction était la lecture préférée de Paul. Pure comme un matin blanc de décembre, elle saura vous dire mieux que nous, que le temps ne compte pas, la distance non plus quand l’amour est bien enraciné dans le cœur de ceux et celles qui s’aiment. GRAND ESPRIT, Bénis mon regard, qu’il soit clair comme la pleine lune, Bénis mes pensées les plus secrètes, Qu’elles soient pures et franches comme la glace sur le lac, Bénis mon travail, Qu’il soit fécond comme le maïs dressé dans le champ, Bénis ma famille, Qu’elle soit joyeuse comme les loutres et travaillante comme les abeilles, Bénis mon temps, Qu’il coule calmement comme la rivière après la débâcle Bénis mes larmes, Qu’elles soient douces comme celles de l’érable au retour du corbeau, Bénis ma vie, Qu’elle soit à jamais entre tes mains puissantes et généreuses. GRAZIELLA ET JEAN-PAUL.


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Hommage à M. Serge GENDRON

Hommage à M. Serge GENDRON

Par sa fille Sonia, Serge, aîné d'une famille de 8 enfants, père de 4 enfants dont trois garçons et une fille, c'est moi la plus belle de ses filles comme y disait. Il faut dire que je n'avais pas beaucoup de compétition. Il était aussi papy de 9 magnifiques petits-enfants. Un homme aux mille métiers. Fils d'agriculteur à gardien d'un poste de péage sur l'autoroute, en passant par la maçonnerie, électronicien, bûcheron, mécanicien, inspecteur, conseiller et maire municipal à plusieurs, reprises, pompier, bedeau, contremaître forestier, surintendant des opérations forestières, il termine sa carrière comme travailleur autonome sur son propre lot à bois avec son moulin à scie et son tracteur. Il fut aussi aidant naturel pour notre mère. Notre père aux paroles parfois précipitées dues à son tempérament impulsif ne faisait pas toujours l'unanimité. Toutefois, avec un eu de recul, il se rendait compte que des paroles avaient dépassé ses pensées et il avait le doigté pour remettre les choses dans le droit chemin. Papa était un homme à l'esprit de conception. Il a d'ailleurs reçu en 2017 pour son engagement dans la communauté, une épinglette et un certificat lors du 150ième de la Confédération canadienne. Parmi ses accomplissements, on peut nommer entre autres, la fondation du corps de pompiers, sa grande contribution au développement municipal, routes, aqueduc et égouts. Mais son plus grand accomplissement fut sans aucun doute ses 36 années de sobriété. Elles ont fait de lui une personne qui prenait la vie 24 heures à la fois. C'est d'ailleurs devenu sa devise. Dans ce mouvement, il était un membre actif : secrétaire, trésorier et bien d'autres postes encore. Espiègle à ses heures, il fit quelques expériences dans sa jeunesse, du genre attacher les pattes des poules à son père et les lâcher dans le ruisseau, avec la complicité de sa soeur Carole. Sauter par-dessus des clôtures, même dans le plâtre du dessous des bras jusqu'aux pieds. Frapper à coups de pied dans les sacs d'épicerie en papier, vides, et se casser un orteil sur le dernier car il y avait une dinde gelée dedans. Je peux vous confirmer que c'est la dernière fois que nous l'avons vu frapper un sac vide. Bien sûr, les gens qui le connaissent bien savent qu'il ne se gênait pas pour lâcher des petites répliques un peu salées à tout moment. En janvier 2018, une mauvaise nouvelle vient changer la vie de toute la famille. La maladie prend le contrôle. Heureusement, notre père a une conjointe très dévouée qui va le soutenir et prendre soin de lui jusqu'au dernier moment. Je tiens à ce moment à remercier Anne qui a fait les commissions pendant les derniers mois, tante Nicole et oncle René qui ont fait plusieurs voyages à Rimouski, je remercie aussi Carole, soeur de Gaétane, qui a demeuré avec eux pendant plusieurs mois cet hiver pour les aider. Bien sûr, nous ne pouvons passer sous silence la dévotion et l'amour que Gaétane a eus pour lui. Gaétane, Daniel, Emmanuel et tous les membres de la famille se joignent à moi pour te remercier du fond du coeur pour tout ce que tu as fait pour notre père. Pour terminer, le courage et la résilience dont notre père a fait preuve sont un exemple pour nous tous. Ce qui rend cette épreuve un peu plus facile à passer c'est que notre père est enfin libéré de cette maladie et dans ce sens nous allons maintenant écouter une chanson qui nous le rappelle. On t'aime papa.


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Hommage à Mme Bernadette HAMILTON

Hommage à Mme Bernadette HAMILTON

Bref hommage à Bernadette Hamilton Il y a des gens qui traversent la vie les bras grands ouverts et notre mère était l’une de ces personnes… aimante, bienveillante et dévouée! Bernadette a vécu toute sa vie en ayant comme objectif premier d’aider les autres, de les aider jusqu’à s’oublier soi-même. Tous ceux qui ont franchi le seuil de sa porte ont ressenti la chaleur de sa maison et la générosité de son cœur. Maman était merveilleuse et avait le don de rendre toutes les personnes qui croisaient sa route, spéciales et importantes! Pour elle, chaque être humain porte en lui un petit quelque chose qui le rend unique et elle, elle savait voir cette étincelle qui brille en chacun de nous. De bons conseils et d’une grande écoute, chaque personne ici présente a développé avec notre mère une relation unique ce qui fait qu’aujourd’hui et encore pour longtemps, Bernadette sera chère à nos cœurs. Pour elle, le mot « famille » évoquait tant de choses… un sentiment de chaleur et d’amour que ni le temps ni la distance ne pouvaient altérer. Elle aimait sa famille, autant sa famille immédiate que celle élargie et ses amies en faisaient partie telles des sœurs. Elle se faisait un devoir d’établir des liens durables avec les membres de sa grande famille et faisait en sorte que ces liens d’attachement perdurent. Pour la plupart des gens qui l’ont côtoyée, Bernadette représente une 2e mère, une grand-mère de substitution, une amie aimante et bienveillante ou une confidente avisée. Bref, une femme de cœur ! C’est entre autres pour cette raison que son départ soudain laisse un grand vide dans nos cœurs. Pour certains, le téléphone a cessé de sonner. On ne reçoit plus ses appels quotidiens ou hebdomadaires qu’elle aimait tant faire et qui nous faisaient tellement de bien! Pour d’autres, les visites d’amitié ont également cessé laissant un grand vide au sein de la communauté.   Durant les 10 dernières années de sa vie, maman a finalement vécu son existence un peu plus pour elle-même! Elle a fait des choix selon ses goûts, ses aspirations et ses souhaits. Achat d’une voiture coup de cœur, achat de deux blocs appartements, se rendre à Paris, visiter le Québec en famille, voir des spectacles variés, aller déjeuner au restaurant, faire des entrevues télé, devenir conférencière concernant le travail de proche-aidant et même toucher au théâtre en jouant un rôle développé pour elle lors de la journée des aînés il y a quelques années. Nous étions si fiers de toi maman! Enfin tu prenais ta place et tu laissais voir à tous ce que nous, tes enfants, voyions depuis toujours : ton grand potentiel, ton sens de l’humour et ta joie de vivre! Merci d’avoir fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. De bons êtres humains confiants, altruistes et curieux. Tu as illuminé notre route tout au long de ta vie, c’est maintenant à notre tour d’éclairer nos chemins afin de poursuivre notre route. Maman, nous savons qu’au cours des dernières années, tu as perdu plusieurs êtres chers avec qui tu partageais ta vie. Papa, tes sœurs et frères ainsi que tes amies. Ceux-ci te manquaient terriblement et de plus en plus souvent. Voir partir les siens et devenir le dernier maillon d’une chaine familiale tissée serrée est devenu au fil du temps plus lourd à porter. Ton départ soudain a transpercé nos cœurs et nous devons apprendre à vivre avec ton souvenir, mais sincèrement nous souhaitons tous qu’aujourd’hui, tu puisses être rassemblée avec ceux que tu aimes et que tu puisses veiller encore sur nous comme tu le faisais si bien! Berna, tu es et tu seras toujours importante pour nous. Nous ne t’oublierons jamais…jamais. A+ Maman XX (par Valérie Gauthier)


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Hommage à Mme Marguerite LE MONNIER

Hommage à Mme Marguerite LE MONNIER

Tes beaux yeux bleus se sont fermés pour une dernière fois. Nous sommes tristes que tu sois partie mais heureux que tu sois enfin délivrée des douleurs qui t'habitaient depuis si longtemps. Après 63 ans de mariage, le décès de papa fut une étape difficile de son existence car elle et papa faisaient une équipe extraordinaire, tels des inséparables. Une cuisinière hors pair, beaucoup ont bénéficié de ses talents de cuisinière et apprécié ses recettes savoureuses. Les friandises sucrées faisaient partie de ses petits bonheurs de la vie. Elle aimait regarder la télévision le soir avec un morceau de chocolat et une petite poignée de chips. Lorsqu'elle sortait, elle était toujours fière de sa personne, un peu de rouge sur les joues, son rouge à lèvres et sans oublier une petite touche de son parfum préféré. Lorsque sa santé le lui permettait, elle adorait aller magasiner. Un de ses derniers grands bonheurs a été de prendre son arrière-petit-fils dans ses bras. Comme elle était fière et heureuse. Elle était également très fière de ses 2 petits-enfants qui prenaient le temps de lui téléphoner régulièrement et de prendre de ses nouvelles. Bon voyage maman, tu peux aller rejoindre papa, l'homme de ta vie, ton fils bien-aimé, tous les membres de ta famille et tes amis(es). Le soleil s'est couché sur une vie bien remplie mais il continuera de briller au jardin des souvenirs. Continue de prier pour nous et à veiller sur ceux que tu aimes. Avec tout notre amour. Tes enfants.


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Hommage à Mme Yvonne Caron par son fils André Lavoie

Hommage à Mme Yvonne Caron par son fils André Lavoie

HOMMAGE FUNÈBRE À YVONNE CARON Éloge funèbre prononcé à la Maison commémorative familiale Fournier d’Amqui, le 30 mai 2020, par André Lavoie, l'aîné de ses enfants La pandémie qui sévit depuis plus de deux mois maintenant, avec son contingent de mesures de confinement, a obligé le conseil de famille à se résoudre à abandonner le concept de funérailles traditionnelles qu’avait expressément souhaitées notre mère qui s’est éteinte le 13 mars dernier. Oui, notre mère Yvonne, et pour les petits-enfants et les arrière-petits-enfants, leur maman Vonne, a rendu son dernier soupir. Mais pour tous, l’amour qu’elle a semé tout au long de ses 97 années de vie demeure à jamais dans nos cœurs. Elle est partie sereine : son âme s’est envolée comme un petit oiseau, a dit l’infirmière de service à l’hôpital. La première journée de son entrée aux soins palliatifs de l’Hôtel-Dieu de Lévis, atteinte d’un cancer généralisé incurable, elle m’avait dit: «C’est le début de la fin…» et devant tant de lucidité et de force d’âme, encore, je n’ai pu qu’acquiescer en ajoutant «Et peut-être que quelque chose d’autre commence…». Au-delà de la peine, au-delà du deuil, oui, il nous reste son amour et l’espérance pour elle et pour nous-mêmes que la vie éternelle n’est pas un vain mot. Maman a eu une vie pleine de couleurs comme le suggère sa photo funéraire. En voici pour témoignage un tableau certes trop sommaire mais quand même fort éloquent. Originaire de Saint-Damase, fille d’Herménégilde Caron et de Marie Bérubé, aînée d’une famille de 13 enfants, Yvonne a dû vaquer très tôt aux soins ménagers et aux travaux de la ferme; elle a dû aussi quitter l’école trop tôt à son goût pour aller travailler comme domestique pour plusieurs familles. Elle se trouva finalement un emploi de cuisinière et de femme à tout faire à l’hôtel Champlain de Mont-Joli où elle fit connaissance de son futur époux, notre père Louis-Philippe Lavoie décédé fin décembre 1997. Elle se maria donc en octobre 1944 et se consacra à l’éducation de ses enfants d’abord à Mont-Joli et à compter de 1952, à Saint-Léon-le-Grand jusqu’à ce que ceux-ci, ses enfants, soient en mesure de voler de leurs propres ailes. Entre temps, elle se livra à des œuvres bénévoles avec les dames de Sainte-Anne et de l’AFÉAS. Puis, elle devint marguillère et à ce titre s’attela à la démolition du vieux presbytère et à la construction du neuf. Suivirent son engagement constant aux activités de l’Âge d’or de Saint-Léon (elle a d’ailleurs fait partie de son conseil d’administration pendant plusieurs années); son implication, avec son amie Angèle Thibault, dans l’organisation de repas au sous-sol de l’église pour les familles en deuil ; puis son dévouement à la pastorale tant régionale que locale. Mais son occupation préférée entre toutes aura été de servir la «popote roulante» à des personnes en perte d’autonomie, d’Amqui au Lac Humqui. Combien de voyages de taxi bénévole aura-t-elle effectués aussi pour des personnes en besoin ? Toutes ces actions ne trouvent qu’une seule explication : maman aimait le monde ! Elle était aussi de joyeuse compagnie. Elle aimait parler, échanger, taquiner même, surtout ceux et celles qu’elle connaissait bien. Elle avait la répartie facile, du genre «un trou, une cheville» comme elle disait elle-même ! Elle aimait rire et du coup répandre la bonne humeur. Il me semble la voir dire d’où elle est, avec son petit air moqueur, en référence à la pandémie : « Les enfants, en punition, chacun dans votre coin ! » Ces activités sociales ne l’ont pas empêchée de gâter ses petits-enfants comme ses arrière-petits-enfants qui l’appelaient souvent maman-cadeau : l’un, âgé de 2 ans, au lieu de maman Vonne, l’appelait même Bobonne en lien certes avec les bonbons qu’elle procurait ! Elle se voua à cet amour des petits-enfants avec bonheur et empressement surtout à partir de 2005 lorsqu’à 82 ans, après 53 ans de résidence à Saint-Léon-le-Grand, elle prit sa retraite, si on peut dire, et déménagea ses pénates à Saint-Jean-Chrysostome dans une résidence pour personnes âgées. Elle put y bénéficier du soutien constant de sa fille unique, Andrée-Anne, qui s’est employée à veiller sur elle tout ce temps jusqu’à la toute fin aux soins palliatifs. Combien de fois maman a-t-elle-dit : «Andrée-Anne, une chance que je l’ai !» Merci Andrée-Anne pour ce dévouement filial des plus fidèle et empressé à son égard. Merci aussi à son conjoint François Miller pour ses mille attentions. Merci à notre frère Rosaire et à son épouse Huguette pour leur présence constante au chevet d’Yvonne durant ses 4 semaines d’hospitalisation. Merci enfin à tous ceux et celles qui, malgré leurs obligations, malgré l’éloignement, lui ont rendu visite, pour certains plus d’une fois, et mettre ainsi un baume sur son épreuve. Au final, durant son séjour d’un mois aux soins palliatifs, maman aura eu le bonheur de voir tout son monde avant de le quitter ! Enfin, merci à Johanne, Nathalie et Eddy pour leur interprétation musicale chargée d’une belle émotion. Merci à monsieur Pierre-Luc Fournier et à sa secrétaire madame Michèle Paquet de la Maison commémorative familiale LRouleau qui a su adapter ses services à la nouvelle conjoncture imposée par la pandémie. Merci aussi aux autorités de la Maison commémorative familiale Fournier qui nous accueille ici aujourd’hui et dont le fondateur monsieur André Fournier avait présidé aux obsèques de notre père en 1998. Merci enfin à Mme McNicholl pour ses bons offices. Merci à notre p’tit cousin, l’abbé Michel Dubé, qui confiera notre mère à la garde du Seigneur et qui, lors de l’Inhumation qui suivra après cette cérémonie, l’accompagnera dans son dernier voyage sous l’égide des membres la Garde paroissiale dont l’un d’entre eux, Monsieur Marcel Roy, lui aura rendu mille et un services lorsqu’il demeurait à Saint-Léon, voisin de maman. Oui, aujourd’hui, Yvonne revient chez elle à Saint-Léon-le Grand pour une dernière fois, pour un ultime voyage en paradis. Aussi, ai-je le goût de terminer cet hommage funèbre avec ce poème que saint Augustin, face à sa propre mort, adressait à ses proches : ce poème peut contribuer à apaiser quelque peu notre peine. « La mort n'est rien. Je suis seulement passée de l'autre côté. Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné. Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas un ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble ... Prie, souris, pense à moi, prie avec moi. Que mon nom soit prononcé à la maison, Comme il l'a toujours été sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre. La vie signifie toujours ce qu'elle a signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été: le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée? Simplement parce que je suis hors de ta vue? Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin... Tu vois, tout est bien... Tu retrouveras mon cœur. Tu en retrouveras les tendresses épurées. Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m'aimes


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Hommage à Mme Yvonne CARON, par sa petite-fille Annie-Suzanne Lavoie

Hommage à Mme Yvonne CARON, par sa petite-fille Annie-Suzanne Lavoie

Allocution d’Annie Suzanne Lavoie, l‘aînée des petits-enfants d’Yvonne Caron lors de ses obsèques à la maison funéraire Fournier d’Amqui, prononcée par son cousin Marc-André Lavoie, le 30 mai 2020 GRAND -MAMAN VONNE !!! C’ÉTAIT… UNE dame de cœur; UNE reine de carreau de courage; UNE as de pique qui nous protège; UNE joker qui fait rire; UNE blanche qui est forte. Quelle patience avec ses petits-enfants et pas juste aux cartes ! Une femme de famille où la porte de la maison était toujours grande ouverte. La seule chose qu’on avait besoin à St-Léon était nos bottes de caoutchouc et notre pyjama! Une grand-maman Vonne à l’écoute de nos besoins et qui était toujours là sans jugement. Elle nous accompagnait dans nos jeux, nos p’tits bonheurs mais aussi dans nos gros chagrins d’enfants. Nos parents pouvaient quitter tranquilles car cette grande dame était là pour nous et juste pour nous. Chez grand -maman, on se sentait bien et unique…Chacun de nous avions notre place. Elle nous préparait toujours une petite attention que ce soit une belle doudou tricotée, un plat de creton, une paire de bas de laine, une armoire de bonbons toujours bien remplie, nos p’tits gâteaux Vachon préférés que, si on était chanceux et si on arrivait avant le boulanger, on avait le privilège de les choisir. Elle avait un don pour toujours nous offrir le plus beau cadeau de Noel, elle avait un lien direct avec le Père Noel. C’était notre mère Noël juste à nous! Quel bonheur d’être bercé(e) par Grand -maman Vovonne, des bras si réconfortants où tous les enfants aimaient se recueillir. Aucun enfant pouvait résister à cet amour. Merci de nous avoir transmis de belles valeurs : le respect, la famille et l’importance de prendre soin de l’autre… Bon voyage ….tu seras toujours notre étoile scintillante qui nous éclaira et nous guidera à tous les jours. Nous t’aimons grand maman Vonne !!!


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Hommage à Mme Hermance Coulombe, par son fils René

Hommage à Mme Hermance Coulombe, par son fils René

Hommage funéraire à Hermance (par son fils René) Permettez-moi d'abord de vous remercier d'être venus dire adieu à notre mère, Hermance. Un merci tout spécial à ceux qui lui ont rendu visite et sont parfois demeurés plusieurs heures à son chevet, à l'hôpital, dans les derniers jours de sa vie. Nous vous en sommes très reconnaissants. Après l'inhumation, au cimetière de St-Ulric, une courte réception aura lieu à la salle de l'âge d'or du village. Parents et amis sont invités à y participer. Hermance est née à St-Léandre à l'automne 1923. quelques mois plus tard, avec ses 12 frères et soeurs, elle suit ses parents, Alexis Coulombe et Léontine Lamarre, déménagés dans le nord de l'Ontario pour y défricher et cultiver la terre. À 2 ans, elle revient à St-Léandre pour y être élevée par son oncle et sa tante, Valentin Coulombe et Rose Lamarre. À 15 ans, elle rejoint sa famille naturelle en Ontario, mais revient à St-Léandre après quelques mois. Elle s'y marie à 19 ans à Lorenzo Lagacé, notre père. Le couple s'installe à St-Ulric dans l'une des maisons appartenant à mon grand-père paternel, Charles Lagacé. De leur union naîtront 5 enfants : Loraine, René, Paul, Claire et Denis. Je suis le deuxième de la famille. Ma soeur aînée et mon frère le plus jeunes sont déjà décédés. Durant notre enfant, en plus d'être mère au foyer, Hermance a été pendant longtemps représentante d'une compagnie de produits de beauté. Jusqu'à sa mort, elle a manié sa machine à coudre avec art à notre bénéfice et au sien. Depuis plus de 30 ans, elle avait développé une véritable passion pour le tissage artisanal et réalisé de nombreuses pièces pour elle-même, sa famille, ses amis et l'église de St-Ulric. Merci, Hermance, d'avoir rempli avec dévouement ton rôle d'épouse, de mère et de paroissienne. Tu nous manqueras beaucoup, mais tu seras dans nos coeurs pour toujours. René Lagacé.


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Hommage à Mme Hermance Coulombe, par sa belle-fille Ginette Allaire

Hommage à Mme Hermance Coulombe, par sa belle-fille Ginette Allaire

Hommage de Ginette Allaire (belle-fille) Quand le silence annonce l'adieu d'Hermance Par une belle journée d'avril 2006, j'ai fait la connaissance de cette femme qui à l'aube du 3 mai 2019, après des jours de respirations bruyantes, par un silence inhabituel, est venue me tirer d'un profond sommeil pour annoncer sa mort ! Tout au long de ce parcours entre elle et moi, elle m'aura par sa passion, enseigné le tissage, le tricotage, comment faire un bon cipaille et bien plus. Nos conversations intimes, entre femmes, ont été des plus respectueuses et d'une sagesse que seule une personne d'expérience peut tenir. Goûter à sa cuisine tout autant qu'à son humour, c'était vouloir y revenir. Venant de vivre le décès de mon père quelques semaines avant celui d'Hermance, j'avais tout frais dans mon esprit et mon corps, la leçon de vie et de mort, que seuls les gens résignés peuvent nous transmettre. Et j'ai cru, dans les derniers jours de vie de mon père, avoir tout entendu et tout appris. De toute évidence, ce n'était pas le cas ! À entendre, à voir, comment une mère, une grand-mère, une tante, une belle-mère, une amie, peut annoncer aussi sereinement qu'elle est prête à quitter ce monde avec le plus grand détachement, aura été pour moi et pour plusieurs d'entre vous, un état d'étonnement, de grâce et un cadeau d'une valeur inestimable ! Peu de gens ont cette opportunité à la fin d'une vie, d'exprimer aux parents et amis, l'amour et l'amitié donnés et reçus, comme Hermance l'a souligné à plusieurs reprises : <Je suis choyée>. À l'hôpital, nous avons souvent entendu dire par le personnel soignant que les gens de cet âge sont faits forts. Au-delà du temps que cela aura pris pour qu'elle aille rejoindre ceux qui l'ont précédée et qu'elle avait tant aimés, nous devons reconnaître que cette femme était tissée de fibre résistante et était une battante née ! J'aimerais vous partager une scène émouvante et unique, qui fût pour moi un moment d'émerveillement. Quelques jours seulement avant de nous quitter, bien assise dans son lit, suite à sa demande, René lui apporte un costume blanc, choisi depuis fort longtemps pour son ensevelissement, comme étant LE costume. Elle effleurait le sac, le caressait de ses mains qui ont tant créé. Maman c'est bien ce costume ? Oui mais il y a aussi un bleu-gris René. René lui montre alors la photo prise avec son cellulaire... Oui, oui celui-là, me semble il m'irait mieux, parles-en donc avec le thanatologue. C'est vous qui l'avez fait ce costume Hermance ? Ben sûr, j'avais acheté le tissu chez Brossard à Montréal, j'étais avec Loraine ! J'vous le dis, c'était une scène digne d'un film de Denis Arcand. Ses créations comme elle le disait, furent pour elle de purs moment de bonheur et pas très loin de la méditation. Fier du talent d'Hermance, Paul garde un souvenir impérissable des 5 Canadiennes aux boutons de bois, réplique exacte venant d'un catalogue Eaton, taillées sans patron et cousues de ses mains ! À l'heure où l'environnement fait la une régulièrement, comment passer sous silence les heures à récupérer et ne pas jeter : tailler dans sa chaise berçante des milliers de mètres de tissu, en vue d'un tissage, détricoter un vêtement pour en tricoter un nouveau, rapiécer les bas de laine, rien n'était jeté sans avoir eu au moins une deuxième vie. Tout n'a pas été que rire et douceur dans la vie de cette femme. Accompagner un mari hospitalisé pendant près de 10 ans et survivre à la mort d'un enfant qui précède un parent, deux fois plutôt qu'une. Avec foi et courage, elle a accepté l'inacceptable. Mais la Vie lui a aussi donné de grands bonheurs : ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants, ont été pour elle une source de grande fierté et de joie. Sa famille ontarienne était pour elle un port d'attache. Ceux et celles, qu'elle côtoyait quotidiennement à la résidence des Sables, sont comme mes frères et mes soeurs, disait-elle ! Un hommage à cette grande petite femme, serait incomplet sans parler de ce fleuve qu'elle aimait tant. Elle y a apporté ses enfants pour jouer, pour picniquer, pour jaser entre femmes, elle a cuisiné sa nourriture, y puisait la détente, la contemplation, elle ne pouvait s'en passer ! Imaginer s'en éloigner, était pour elle, exclu de sa pensée. À vous tous présents, peut-être pouvez-vous rendre hommage à cette femme sous différentes formes, à votre façon, afin que sa mémoire soit honorée à la hauteur de ce qu'elle a été. Je pense aux tisserandes, aux couturières, aux tricoteuses, aux mangeurs de chocolat, aux croyants, à ceux et celles qui marchent sur la grève, vous pouvez avoir une pensée, transmettre une passion commune. Rappelez-vous les rires, les prières, les conversations qui vous ont émus, vous ont fait rire ou vous fait réfléchir. Ainsi, Hermance n'aura pas totalement fait ses adieux mais plutôt un coup de chapeau ! Je termine en vous citant cette phrase qui me semblait appropriée : <Le plus beau présent de la vie est liberté qu'elle vous laisse d'en sortir à votre heure>. RIP Hermance, ton repos est bien mérité ! Ginette Allaire


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Hommage à Mme Hermance Coulombe, par sa nièce Denise

Hommage à Mme Hermance Coulombe, par sa nièce Denise

Hommage de Denise Lagacé (nièce d'Hermance) Hermance, Armande pour les plus âgés avait pris rendez-vous avec son Seigneur, et Il le lui a accordé, avec un peu de retard selon notre humanerie. Elle voulait partir tout doucement, après avoir salué tous les siens, s'endormir pour mieux s'envoler. Et, c'est comme ça que ça s'est passé. À 95 ans, elle a équipé les siens de nappe, foulard, tuque, bas de laine, pour des années à venir. Elle renouvelait même sa garde-robe personnelle. Selon elle, avec du vieux on peut faire du neuf. Et ça marchait. Tante Armande, chaque vois que je te rendais visite à Baie-des-Sables, j'en revenais avec un peu plus de paix dans l'âme et un brin de sagesse. Merci à toi. Je souhaite un bon passage et merci d'avoir traversé ma route. Denise Lagacé.


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HOMMAGE À MME SIMONE DORION

HOMMAGE À MME SIMONE DORION

HOMMAGE RÉDIGÉ PAR SA PETITE-FILLE ISABELLE et lu par Mme Danielle Boulanger, hôtesse À toi, grand-maman d'amour, Je ne peux être présente aujourd’hui avec toute la famille pour te dire un dernier au revoir mais je tenais à t’écrire ces quelques mots. Pour moi, tu n’étais pas seulement qu’une grand-maman, tu étais aussi ma marraine d’amour. T’ai-je dis assez souvent que je t’aimais, j’ose espérer que oui. Ai-je des regrets de ne pas avoir été aussi présente dans les dernières années, Dieu seul sait que oui. Aurai-je aimé te garder plus longtemps auprès de moi (auprès de nous), assurément. Ton départ nous attriste tous et toutes mais de t’avoir vue partir aussi sereine vient mettre un baume sur ma peine. Je sais que là-haut, tu es heureuse avec tes parents et tes frères et le plus important est que maintenant tes souffrances sont terminées. Grand-maman maintenant tu es notre étoile, notre ange gardien. À tous les jours j’aurai une pensée pour toi. Je t’ai aimée, je t’aime et je t’aimerai pour toujours. HOMMAGE LU PAR SA PETITE-FILLE MÉLANIE Toi qui as donné la vie à nous tes 6 enfants, nous tenons à te dire un gros merci pour tout l'amour que tu nous as donné. Malgré la longue route qui nous sépare, tu resteras toujours au fond de notre coeur. Tu es maintenant et pour toujours notre petite étoile dans le ciel et tu vas nous manquer et tu veilleras sur tes 6 enfants, tes 14 petits-enfants et tes 9 arrière-petits-enfants. Nous tenons à te dire que nous t'aimons et tes appels à tous les jours vont nous manquer énormément. On t'aime fort et on t'aimera pour toujours. XXXX


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